Le romarin est une plante aromatique bien connue : en cuisine ou pour se soigner, ses vertus ne sont plus à prouver ! Voici les propriétés médicinales du romarin, et des conseils pour bien l’utiliser.
Conditionnement : 50g
Le romarin (Rosmarinus officinalis) est un arbrisseau de 60 cm à 2 m de haut, de la famille des Lamiacées, laquelle compte d’ailleurs de nombreuses plantes aromatiques et médicinales telles que la sauge, la mélisse ou encore le thym. Originaire des zones méditerranéennes et cultivable dans de nombreux jardins de notre pays , le romarin est connu tant pour ses propriétés médicinales que comme herbe aromatique en cuisine. Il fait partie des plantes incontournables dans le jardin d’aromatiques : si vous n’en avez pas, bouturez un rameau de celui de votre voisin (le bouturage du romarin est facile : lisez nos conseils) !
Les feuilles du romarin sont persistantes, très étroites, lancéolées, et les fleurs bleu pâle, très mellifères, apparaissent selon le climat dès la fin de l’hiver (janvier-février), jusqu’au début du printemps (avril). Ce sont les sommités fleuries (extrémités des rameaux portant les fleurs et les feuilles les plus jeunes) qui sont principalement utilisées en phytothérapie.
Le romarin possède de nombreuses propriétés médicinales. C’est à ce titre une plante très utilisée en phytothérapie dans le cadre de :
En usage interne, le romarin peut s’utiliser en infusion : faites infuser 2g de romarin séché dans 150 ml d’eau bouillante, pendant 10 minutes. Vous pouvez en prendre 2 à 3 fois par jour.
Vous pouvez aussi opter pour l’extrait liquide, la teinture-mère ou l’huile essentielle de romarin. Pour les deux premiers, diluez-les dans un verre d’eau en suivant les indications de dosage du fabricant. Pour l’huile essentielle, la posologie est généralement de 2 gouttes sur un sucre, une fois par jour.
Attention : pour les huiles essentielles, il existe différents chémotypes (le chémotype est fonction de la composition chimique de l’huile essentielle, et donc du milieu dans lequel la plante a poussé, c’est-à-dire, grosso modo, de son origine géographique) : romarin à verbénone pour le romarin de Corse, romarin à cinéole pour le romarin d’Afrique du Nord, et romarin à camphre pour le romarin cultivé en France métropolitaine. Selon le chémotype, les propriétés de l’huile essentielle peuvent varier.
En usage externe (traitement des infections cutanées, douleurs articulaires, oedèmes et insuffisance veineuse), le romarin peut s’appliquer :
Le romarin par voie interne est déconseillé aux enfants de moins de 12 ans, aux personnes sujettes aux calculs biliaires ou souffrant de maladie hépatique, ainsi qu’aux femmes enceintes ou allaitantes.
Il faut en particulier être vigilant avec l’utilisation du romarin sous forme d’huile essentielle (plus puissante et concentrée en principes actifs qu’une simple infusion), notamment l’huile essentielle de romarin à cinéole, neurotoxique à forte dose et abortive.
