Sauge 50g

Sauge 50g

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La sauge provient des pourtours de la Méditerranée. Les pharaons s’en servaient déjà comme aliment et comme médicament. Elle contient des antioxydants et de l’acide rosmarinique, qui contribuerait à son action neuro-protectrice et anti-inflammatoire. L’usage de la sauge est reconnu pour traiter les troubles digestifs fonctionnels et la transpiration excessive. En fonction du mal à soulager, la dose recommandée de sauge varie. Pour cette raison, votre médecin pourra vous aiguiller sur la posologie la plus adaptée à vos besoins. A noter que sa consommation n’est pas recommandée pour les femmes enceintes ou allaitantes, ni pour les personnes souffrant d’épilepsie.

Conditionnement : 50g

 

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Posologie de la sauge

Troubles digestifs, transpiration excessive, bouffées de chaleur

  • Feuilles séchées. Infuser pendant 5 à 10 minutes de 1 g à 3 g de feuilles séchées dans 150 ml d’eau bouillante. Boire 3 fois par jour.
  • Teinture (1:10). Prendre 25 gouttes, 3 fois par jour.
  • Extrait liquide (1:1). Prendre de 1 ml à 3 ml, 3 fois par jour.
  • Extrait sec (5,5:1). Prendre de 180 mg à 360 mg, 3 fois par jour.

Stimulation de la mémoire

Le dosage optimal n’est pas établi, car il a varié au cours des essais, de même que le type de traitement (capsules de feuilles séchées, extrait de feuilles, huile essentielle). Au cours d’un de ces essais, on a utilisé des capsules fournissant de 300 mg à 600 mg de sauge séchée par jour

Attention. La prise continue d’huile essentielle de sauge par voie interne doit se faire sous la supervision d’un aromathérapeute dûment formé.

Inflammation des gencives, des muqueuses de la bouche, du nez, du pharynx et de la gorge

  • Se gargariser ou badigeonner les parties atteintes avec une infusion : 2 ou 3 gouttes d’huile essentielle dans 100 ml d’eau ou 5 ml d’extrait liquide dans 100 ml d’eau, 3 fois par jour. On peut aussi utiliser cette infusion lorsque le port d’une prothèse dentaire cause des douleurs aux gencives.

Historique de la sauge

Déjà connue à l’époque des pharaons, la sauge a traversé les siècles et les continents aussi bien comme aliment que comme médicament. Ses propriétés souveraines pour favoriser la digestion et traiter les infections des muqueuses étaient déjà connues des Grecs de l’Antiquité. Ce même usage médicinal fait aussi partie de la médecine ayurvédique (Inde) qui utilise à cet effet quelques espèces locales de sauge. Pline l’Ancien (antiquité grecque) rapportait qu’elle pouvait améliorer la mémoire.

À l’époque des grandes épidémies de peste en Europe, la sauge était l’un des composants du célèbre « vinaigre des quatre voleurs » réputé protéger contre cette maladie. Elle est, encore de nos jours, souvent associée à d’autres plantes pour la préparation de divers remèdes : sirops, décoctions, infusions et pommades.

Recherches sur la sauge

Mémoire. Au cours d’un essai à double insu avec placebo, un extrait de sauge (teinture) équivalant à environ 1 g de sauge par jour a légèrement amélioré les performances cognitives de patients souffrant de la maladie d’Alzheimer1. Cette étude de 4 mois a été effectuée en Iran auprès de 49 sujets souffrant de déficit cognitif léger à modéré. Les auteurs ont également observé que la sauge pouvait réduire l’agitation des patients.

Quatre autres essais menés par une équipe de chercheurs britanniques ont porté sur des sujets en bonne santé (120 sujets au total) : les résultats indiquent que la sauge, sous forme de capsule de plante séchée, d’extrait de feuilles ou d’huile essentielle, peut stimuler certains aspects de la mémoire à court terme lorsqu’elle est prise avant de passer un test2-5. Elle a aussi réduit le stress et amélioré l’humeur des participants3,4. Au cours de ces essais, les effets de la plante ont varié selon le dosage.

 Pharyngite. Au cours d’un essai à double insu avec placebo mené auprès de 286 patients, la sauge a soulagé efficacement la douleur causée par une pharyngite (inflammation du pharynx et de la gorge) d’origine virale6. Les chercheurs ont utilisé un extrait liquide aqueux (15 %) appliqué à l’aide d’un vaporisateur. Dans une étude comparative récente sur 154 sujets souffrant de pharyngite aigüe, une combinaison d’échinacée et de sauge a été aussi efficace qu’un traitement classique (vaporisateur contenant de la chlorhexidine et de la lidocaïne) pour soulager la douleur12. Par contre, la sauge s’est révélée moins efficace qu’un anti-inflammatoire non stéroïdien (chlorydrate de benzydamine) pour soulager la douleur postopératoire causée par une ablation des amygdales ou des végétations adénoïdes13.

 Herpès labial. Au cours d’une étude comparative sur 149 sujets, une pommade associant des extraits de sauge et de rhubarbe s’est révélée aussi efficace qu’une pommade à base d’acyclovir (médicament classique) pour guérir des lésions causées par l’herpès labial. La pommade renfermant seulement un extrait de sauge a été un peu moins efficace que les 2 autres produits (la guérison a pris en moyenne une journée de plus)7.

 La Commission E d’Allemagne reconnaît l’usage de la sauge pour soulager les troubles digestifs fonctionnels et la transpiration excessive (voie interne) ainsi que pour traiter l’inflammation des muqueuses du nez et de la gorge (voie externe). L’ESCOP lui reconnaît en plus des indications spécifiques pour les inflammations du pharynx, des gencives et des muqueuses de la bouche. En Allemagne, l’efficacité de l’infusion de sauge est aussi reconnue pour traiter les inflammations causées par le port de prothèses dentaires et comme traitement de soutien en cas d’inflammation des muqueuses gastro-intestinales.

Au cours des années 1930, on a mené une série d’études démontrant l’action antisudorifique de la sauge. Une étude allemande au su, menée en 1989 auprès de 80 personnes souffrant de transpiration excessive, indique qu’un extrait aqueux sec (440 mg/jour) était aussi efficace qu’une infusion (4,5 g/jour) pour atténuer la sudation8. Au cours d’une étude au su publiée en 1998 et portant sur 30 femmes, des chercheurs italiens ont conclu qu’un extrait contenant de la sauge et de la luzerne pouvait soulager les bouffées de chaleur attribuables à la ménopause9.

L’acide rosmarinique que renferme la plante contribuerait à son action anti-inflammatoire et neuroprotectrice5,10. Ses composés polyphénoliques, dont les dérivés de l’acide caféique, lui conféreraient une action antioxydante, tandis que les polysaccharides que renferment ses feuilles auraient un effet régulateur sur le système immunitaire11.

Précautions

Attention

  • L’usage prolongé de l’huile essentielle de sauge ou de l’extrait alcoolique pourrait être toxique pour le système nerveux en raison de sa teneur en thujone : risque de convulsions.

Contre-indications

  • Femmes enceintes ou qui allaitent.
  • Personnes souffrant d’épilepsie.

Effets indésirables

  • Aucun aux dosages recommandés.

Interactions

Avec des plantes ou des suppléments

  • Aucune connue.

Avec des médicaments

  • Aucune connue.
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